Bibliothèque bio : ABioDoc a réponse à tout

Relativement mal connu, le service ABioDoc met pourtant à jour la plus importante base documentaire francophone sur l’agriculture bio, accessible...

Relativement mal connu, le service ABioDoc met pourtant à jour la plus importante base documentaire francophone sur l’agriculture bio, accessible gratuitement. À l’occasion du 200e numéro de la revue bibliographique Biopresse, ABioDoc renouvelle ses offres et son image.

Plusieurs outils ou services sont proposés pour compulser le maximum d’infos sur et autour de l’agriculture bio (sécurité alimentaire, agroforesterie, pastoralisme…) :

BioBase : la plus vaste base documentaire francophone sur l’agriculture bio, soit 28 000 références (documents en entier ou résumés synthétiques). La BioBase est alimentée, en France, par ABioDoc, et au Québec par le Centre d’expertise et de transfert en agriculture biologique (Cetab +).

Le 200e numéro de la revue bibliographique Biopresse inaugure une nouvelle maquette de couverture.

Le 200e numéro de la revue bibliographique Biopresse inaugure une nouvelle maquette de couverture.

BioPresse : Revue papier bibliographique. Chaque mois, elle recense les documents sur l’agriculture bio ou sur des sujets en étroite corrélation. Le format PDF est gratuit (1000 abonnés).

Flux d’actualités : Informations du web triées automatiquement avec le mot-clé « bio » ou « agriculture biologique ».

Infolettres : 18 infolettres thématiques et gratuites (ovin, abeille, maraîchage, soja…) (370 abonnés).

Fond documentaire : 2500 ouvrages et une centaine de revues ; documents produits par ABioDoc : le Guide des principaux organismes français intervenant en agriculture biologique (2012) ; l’Annuaire des organismes européens de la bio (2012) ; L’agriculture biologique au Brésil (2013), Foncier agricole et AB (2013).

Base de données des acteurs de la bio

Service Questions-Réponses : Permet de commander des listes bibliographiques, des photocopies ; il oriente aussi vers d’autres organismes ressources (Agence Bio, Gab, Woofing, etc.) (environ 500 demandes par an).

 

Un travail de fourmis

En pratique, comment travaille l’équipe de 6 salariés ? Réponse avec la directrice Sophie Valleix : « Tous les mois, nous épluchons de nombreuses informations et sélectionnons autour de 120 documents : 30 ouvrages et 90 articles de presse. Nos sources sont soit des revues spécialisées en agriculture bio, Biofil bien entendu, mais aussi Alter Agri, Nature et Progrès, La Voix Biolactée, etc., soit des revues conventionnelles avec un sujet bio. Nous complétons cette prospection grâce à une veille sur Internet. » Ensuite, tout est stocké dans la BioBase. Celle-ci comprend plus de 3700 documents à lire en intégralité (les articles de moins de 5 ans sont payants). « Le résumé, parfois, suffit puisqu’il donne les principaux résultats d’une étude, et tout au moins son existence, affirme-t-elle. La référence bibliographique a un intérêt capital en soi ».

 

Un site plus ergonomique

Les 6 salariés d’ABioDoc.

Les 6 salariés d’ABioDoc.

Toutefois, ce patient travail de recension reste mal connu. Aussi ABioDoc a-t-il annoncé diverses innovations, outre la création d’un compte twitter et d’une page FaceBook, à savoir la mise en place d’une aide à la recherche sur la BioBase. « La recherche sur la BioBase ne semblait pas aisée pour les non-initiés, reconnaît Sophie Valleix. Suivant que l’on tape « lapin » au singulier ou au pluriel, on obtient un nombre différent d’articles. Sur le site Internet, nous souhaitons aussi améliorer l’ergonomie en mettant en place une interface qui part des questions des internautes, du type : « Vous désirez connaître les dernières informations… », « vous recherchez des références biblio sur… », « vous recherchez les coordonnées de… ».

Pour aller plus loin, ABioDoc réfléchit même à un portail de la bio. « C’est une idée qui a fait son chemin au sein du groupe « Veille » du Réseau mixte technologique pour le développement de l’agriculture biologique (RMT DevAB). Il s’agit de mettre notre particularité, la gestion documentaire et le stockage organisé, au service des acteurs de la bio, comme c’est déjà le cas dans d’autres projets de recherche et développement », conclut Sophie Valleix.

Gaëlle Poyade

(1)   Institut d’enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l’environnement, implanté en Auvergne et Rhône-Alpes.

 

 

 

 

 

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