BioNutriNet : la plus grande étude sur la consommation d’aliments bio

Qui mange bio ? Quel est le style de vie de ces consommateurs ? Sont-ils en meilleure santé ? Surfant sur les révélations...

Qui mange bio ? Quel est le style de vie de ces consommateurs ? Sont-ils en meilleure santé ? Surfant sur les révélations de l’étude Nutrinet qui a consacré l’un de ses volets à ce thème, l’Unité de Recherche en Épidémiologie Nutritionnelle Inserm – Inra-Cnam – Université Paris 13, récidive.

Elle lance la plus importante étude jamais réalisée au monde consacrée à la consommation des aliments bio et leur impact nutritionnel, économique, environnemental et toxicologique. L’étude BioNutriNet a pour objectif de mieux comprendre les liens entre alimentation bio et santé afin, à terme, de mesurer le risque ou la protection vis-à-vis de maladies chroniques (cancers, maladies cardiovasculaires, obésité, diabète, etc.).

La santé de la Terre

Bon pour soi, bon pour la planète. L’étude BioNutriNet poursuit un 2e objectif. En estimant l’impact environnemental des modes de consommations des différents groupes de consommateurs (bio ou pas), elle est à même d’évaluer les conséquences sur l’environnement des différents systèmes de production (bio et classiques).

Une participation ouverte à tous

BioNutriNet étudiera, pendant 5 ans, au moins 100 000 internautes ! Qui peut participer ? Toute personne majeure, en bonne santé ou malade, mangeant bio un peu, beaucoup ou pas du tout ! En effet, l’étude accueille 50 000 consommateurs occasionnels ou réguliers d’aliments bio et 50 000 consommateurs d’aliments conventionnels.

Comment y participer ? en répondant à un questionnaire mensuel envoyé par mail en toute sécurité et confidentialité (comptez 20 mn).

À partir d’un questionnaire de base (consommation alimentaire, activité physique, poids, taille, caractéristiques socio-démographiques, antécédents de santé personnels et familiaux), il s’agit de collecter toute une kyrielle d’infos sur les participants, notamment l’apparition de maladies, la mortalité globale et les causes de mortalité.

Cher ou pas cher ?

Cette étude permettra aussi d’amasser des données sur les motivations des participants à consommer ou pas des produits bio, sur leurs modes d’achat, ou encore les lieux de courses. Au final, on pourra estimer le coût de l’alimentation “bio” et “non bio”.

Pour s’inscrire, rendez-vous sur

Gaëlle Poyade

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Une réponse

  1. Si on compare l’espérance de vie des agriculteurs, qui ont rarement employés des moyens de protection (masques, gants,…)
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/2383438
    Et il faudrait aussi tenir compte du nombre de suicides important chez ces agriculteurs:
    la surmortalité par suicide chez les agriculteurs est 20 à 30% supérieure à la moyenne de la population.
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-suicide-des-agriculteurs-en-chiffres-1517491824
    SURTOUT: IMPOSSIBLE de trouver 2 populations où seul la consommation BIO est différente
    le CLAN BIO va éviter un grand nombre de produits à risques réels, eux : alcool, cigarette, cosmétiques douteux, où les composants ne sont pas en PPM !
    Cette étude est impossible à réaliser !