Consolider son capital osseux

    C’est inéluctable, la fragilité du squelette s’accentue avec l’âge, la sédentarité, et une alimentation déséquilibrée. Pourtant, retarder ou...

 

 

osC’est inéluctable, la fragilité du squelette s’accentue avec l’âge, la sédentarité, et une alimentation déséquilibrée. Pourtant, retarder ou limiter l’ostéoporose, c’est-à-dire la perte progressive de la masse osseuse, c’est possible.

Tous les spécialistes l’affirment. Mais cela implique une bonne hygiène de vie : une activité physique régulière bien sûr et une nourriture adaptée. Sans oublier quelques coups de pouce…

La ménopause fragilise les os des femmes, concernées, de fait, plus tôt que les hommes par ce risque. Un tiers d’entre elles serait touché, et cela dès 5 ans après l’arrêt des règles : leurs os plus minces se décalcifient, notamment à cause de la chute du taux d’œstrogènes. Sachant que les traitements hormonaux substitutifs (THS) ne sont pas sans danger, des solutions naturelles sont à privilégier.

 

Du côté des plantes

 

Le règne végétal regorge de plantes généreuses en phyto-hormones, qui miment l’action des hormones naturelles humaines, fabriquées par les ovaires. Il s’agit des isoflavones présentes dans les légumineuses (pois chiches, haricots, fèves et surtout le soja), les agrumes, les oignons, les pommes, le raisin, le thé vert ou le thé noir, le kudzu (liane originaire d’Asie)… Également qualifiées de phyto-oestrogènes, les lignanes se trouvent dans les céréales complètes (seigle, avoine, blé, riz…), les graines oléagineuses (sésame, tournesol, pavot, citrouille, et surtout lin), les bulbes (ail, oignon), les fruits (poire, fraise…). Les coumestanes sont, quant à eux, contenus dans la luzerne, le trèfle rouge, les choux, les graines germées, le houblon… Autre exemple, la baie de gattilier (arbuste méditerranéen), en décoction, possède aussi une action préventive.

 

Varier les sources de calcium

 

Certaines plantes détiennent aussi des vertus reminéralisantes très recherchées, telles la prêle et l’ortie, riches en fer, calcium, potassium et surtout silicium. Ce dernier oligo-élément facilite l’absorption du calcium. Car, pour conserver son capital osseux, il faut bien sûr du calcium en quantité suffisante (mais pas en excès) et de la vitamine D, indispensable (avec la vitamine K) pour l’absorber. Synthétisée par la lumière et le soleil (rayons ultraviolets B), la vitamine D se trouve aussi dans les poissons gras, les œufs, le foie, le beurre. Le calcium, présent dans les produits laitiers, l’est aussi dans les végétaux et certains poissons : les algues comme le wakamé en renferment, tout comme les amandes, les choux de toutes sortes, l’huile de foie de morue, les sardines, le saumon, les pois chiches, les figues…

Sachant que l’ostéoporose se répand dans les pays très friands de laitages, il est recommandé de privilégier les autres sources de calcium. Comme en toute chose, les excès en calcium laitier, acidifiant pour l’organisme et générant des processus inflammatoires, peuvent nuire à la régénération osseuse. Le stress chronique également : le cortisol, l’hormone du stress, sécrété en continu, détériore la qualité des os. D’où l’intérêt de se mettre au yoga dès la rentrée !

 

C. R-F

 

 

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