Où en est la bio dans l’enseignement ?

À 16, 17, 18 ans ou plus, si des jeunes – souvent enfants d’agriculteurs – s’orientent vers des formations agricoles,...

À 16, 17, 18 ans ou plus, si des jeunes – souvent enfants d’agriculteurs – s’orientent vers des formations agricoles, leurs choix professionnels sont évolutifs. Depuis 2008, pour élargir le champ de vision des élèves, la bio doit figurer dans les référentiels de formations au même titre que d’autres systèmes (techniques comparées, visites d’exploitations…). En cursus initial, il existe encore peu de formations spécifiques, mais il est possible de choisir ses stages en fermes ou entreprises bio. Néanmoins, la bio progresse. Une cinquantaine d’établissements publics (sur 218) propose des formations à “orientation bio”. “Dans ce cas, la bio est le support d’étude privilégiée”, précise Jean-Marie Morin, représentant du réseau national Formabio, dépendant du ministère de l’Agriculture. On trouve aussi des modules dédiés, comme au sein du BTS horticole du lycée de Rouffach-Winstzenheim en Alsace. En outre, les surfaces bio des exploitations agricoles des établissements sont en pleine évolution. “Sur 189, la moitié ont une activité en bio, maraîchage en tête”, constate Bertrand Minaud à Formabio. La filière a le vent en poupe depuis l’avènement des Amap et autres systèmes de vente directe. Le Brevet Professionnel Responsable d’Exploitation Agricole (BPREA) est le plus adapté pour une installation. Il en existe une trentaine en France, à orientation bio (lire aussi l’actu Région-Finistère).
(rubrique réseaux et annuaires)

 

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