Dix ans après Mondovino, qui avait permis de mieux comprendre pourquoi l’arôme des vins avait cette étrange tendance à s’uniformiser depuis quelques années, le réalisateur Jonathan Nossiter revient sur les écrans avec un nouveau film. Résistance Naturelle est une ode à une poignée de viticulteurs italiens passionnés de leur terre.
Stefano Bellotti, figure charismatique de cette résistance à l’italienne, explique, deux mottes de terre en main, la différence entre de la terre vivante, sans engrais, pleine de vers et de petites plantes, et de la terre morte, bourrée de pesticides, dure et livide, où plus rien ne bouge. La chimie, qui devait la faire fructifier, est en train de détruire, à force d’excès, l’agriculture et, avec elle, le goût des bonnes choses de la vie. Partout, dans le monde, des rebelles s’organisent. Le combat vaut la peine d’être mené et soutenu par ceux qui veulent simplement manger et boire sans s’empoisonner.
Le vin naît du sol
Le viticulteur Stefano Bellotti explique la différence entre de la terre vivante, sans engrais, pleine de vers et de la terre morte, bourrée de pesticides.