Fromages : l’avis du médecin Nicolas Le Berre

  Auteur de l’ouvrage à succès Le lait, une sacrée vacherie ? (1), Nicolas Le Berre, médecin homéopathe et acupuncteur, se...

 

Nicolas Le Berre Auteur de l’ouvrage à succès Le lait, une sacrée vacherie ? (1), Nicolas Le Berre, médecin homéopathe et acupuncteur, se réfère aux médecines chinoise et ayurvédique pour expliquer la distance établie avec les produits laitiers.

 

Que recommandent ces médecines traditionnelles ?

En énergétique orientale, le lait de vache amène de l’humidité froide, d’où des pathologies hivernales, style laryngite, rhinopharyngite ou otite. Quand le fromage est cuit, le lait est comme réchauffé, et crée moins de problème.

Le lait de chèvre est considéré comme un lait “tiède”, on note par conséquent moins de souci avec. Dans l’ensemble, les laitages salés, donc les fromages, valent mieux que les laitages sucrés, le sucre étant la 2e cause d’humidité froide dans le corps.

 

Quels liens établissez-vous avec le mode d’élevage occidental actuel ?

Les pratiques agricoles classiques ne vont pas dans le sens des préconisations traditionnelles orientales. Il y a même une aggravation des phénomènes due à la race dominante, la Holstein. Parce qu’elle a un déséquilibre hormonal, celle-ci produit beaucoup de lait. Ce lait est une vraie soupe hormonale, quand on le boit, on boit des hormones. Or, les femmes qui souffrent de tensions mammaires avant les règles ont tous les symptômes d’un déséquilibre hormonal. La plupart des médecins leur prescrivent des progestatifs alors qu’il suffirait qu’elles diminuent leur consommation de lait et de produits laitiers… Ou qu’elles se laissent tenter par un fromage d’une petite Pie noire plutôt que d’une grosse Holstein !

 

Ou bien par du fromage de petit ruminant ?

Le lait de brebis est plus riche en protéine et beaucoup plus gras que celui de vache. Si on est végétarien et qu’on en mange peu, c’est bien. Mais si l’on a une alimentation occidentale, déjà bien chargée en protéines, il vaut mieux aller vers le fromage de chèvre.

 

Propos recueillis par Gaëlle Poyade

(1) Publié en 1991 aux Éditions Charles-Corlet et réédité en 2010 sous le titre Les laitages, une sacrée vacherie !

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