De consommateur à consom’acteur

Les attitudes de consommation ont largement évolué ces dernières années et les consommateurs ont beaucoup progressé dans leur comportement d’achat....

Bananes issues de l'agriculture biologique
On constate une tendance à la consommation bio depuis quelques années

Les attitudes de consommation ont largement évolué ces dernières années et les consommateurs ont beaucoup progressé dans leur comportement d’achat. Là ou ce dernier était autrefois irréfléchi, de plus en plus de consommateurs se penchent aujourd’hui sur les conditions de fabrication, d’élevage ou de production du produit qu’ils achètent. Nous sommes donc passé du consommateur, simple spectateur de son environnement, qui achète ce qu’on lui propose; au consom’acteur qui adopte une attitude plus critique et réfléchie vis-à-vis des produits qui lui sont proposés. Le consom’acteur est donc un consommateur engagé, éthique et responsable. Il interagit avec l’environnement qui l’entoure en privilégiant des produits respectueux de l’environnement, mais également de ses valeurs éthiques et morales.

Ainsi, le consom’acteur se penchera plus facilement vers des produits biologiques ou issus du commerce équitable, et évitera d’acheter des produits issus d’entreprises connues pour des activités peu éthiques comme l’exploitation d’enfants pour la fabrication de produits. Il pourra même aller jusqu’à boycotter certains produits ou certaines marques pour faire entendre sa voix. Le boycott est l’arme de prédilection du consom’acteur, qu’il utilise afin de pénaliser les marques avec lesquelles il est en désaccord moral.

 

Une émergence des comportements éthiques et responsables des consommateurs

L’émergence de l’internet 2.0 a favorisé l’accès à l’information autour du comportement des entreprises

Au fil du temps, les individus ont compris qu’ils jouaient un rôle important voire primordial dans la société de consommation actuelle. Un comportement engagé s’est installé, notamment grâce à une attitude de prise d’information encouragée par le développement d’internet, des réseaux sociaux et donc du partage de l’information. Selon une étude de 2008 réalisée par Ethicity, plus de 80% des consommateurs estiment qu’indiquer les bonnes conditions de fabrication d’un produit représente un bon argument de vente. Il est donc indéniable que le comportement des individus a changé et s’adapte à l’air du temps. Cette émergence du comportement éthique et responsable de la part des consommateurs a naturellement conduit les entreprises à opter pour plus de transparence.

 

Une volonté de transparence de la part des entreprises

Pour s’adapter à cette nouvelle génération de consommateurs, les entreprises commencent petit à petit à comprendre que la transparence de leurs activités, de la création ou la production de leurs produits devient une nécessité s’ils souhaitent convaincre un public de plus en plus engagé. S’inscrire dans une démarche éthique pour une entreprise n’est plus un acte marginal ou purement marketing, mais une nécessité qui s’inscrit dans la stratégie d’entreprise, dont la communication est le pilier. Les entreprises entrent ainsi dans une nouvelle ère dont la transparence est le flambeau qui permet aux consom’acteurs d’y voir plus clair sur les conditions de production d’un produit lors d’un acte d’achat.

 

Comment devenir un consom’acteur ?

La consom’action est un acte presque politique ou son auteur s’engage et exprime son opinion en choisissant pour qui il souhaite dépenser son argent. Cet abandon d’une attitude consumériste passe par une bonne prise d’information de la part des individus souhaitant s’inscrire dans une démarche consom’actrice. La consultation régulière de sites comme notre blog Echobio.fr est un bon moyen de se tenir au courant des dernières actualités et tendances en matière de bio. Dès lors, il vous sera possible de comprendre quelles sont les bonnes attitudes à adopter pour s’orienter vers une consommation responsable. Pour aller encore plus loin, certains consom’acteurs peuvent s’engager dans des associations afin de veiller à ce que les entreprises jouent le jeu et qu’il n’y ait pas de discordance entre leur communication et leur activité réelle.

 

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